Salut tout le monde ! (bah
oui, y’a pas beaucoup de commentaires sur mes sujets, mais je vois bien
quand même qu’il y a du passage ici, et ca fait bien plaisir !)
Je ne vais pas revenir en détails sur
les différents cadeaux de Noël que j’ai pu avoir, mais l’édition de
cette BD-ci arrive en pleine continuité d’une autre histoire de Batman
dont j’ai parlé ici, The Dark Knight.
Un des gros
points forts de cette BD, c’est le monde qu’elle peut rallier autour
d’elle : les fans et habitués de la chauve-souris seront assurément
heureux d’y retrouver un grand nombre de super-vilains habitués des murs
de l’asile d’Arkham, les néophytes y découvriront l’atmosphère sombre
et noire de la ville de Gotham, ainsi que les personnages récurrents de
cet univers, et ceux qui ne sont pas fans des aventures de
« super-héros » (au sens large) et autres gars
super géniaux qui se déplacent en collant avec une cap se plongeront
avec plaisir dans ce très bon et très sombre polar.
Après une rapide présentation des deux
familles mafieuses qui régissent la ville de Gotham, les Falcone et les
Maroni, l’histoire va confronter toute la ville à un mystérieux tueur en
série rapidement baptisé « Holiday » par la presse.
De
leur coté Batman, l’inspecteur Gordon et le procureur Harvey Dent
tentent d’élucider le mystère planant autour de ce tueur qui ne sévit
que contre une des deux familles de mafieux, et ne frappe qu’à chaque
date évènement du calendrier (Halloween, la saint Patrick, Noël…).
De leur coté, les familles de la mafia n’hésitent pas à embaucher certains super vilains tels que Jonathan Crane (l’épouvantail), Jervis Tetch (le chapelier fou), ou encore l’homme mystère ou Poison Ivy afin de découvrir l’identité de l’assassin.
Enfin, certains autres supers vilains,
tels que le Joker lui-même, préfèrent agir « à leur manière », afin de
démasquer le fauteur de troubles, et tenter d’y voir plus clair dans ces
agissements.
Le récit de pratiquement 400 pages se veut profond : il oppose chacun des trois « super gentils » (Batman, Gordon et le procureur Dent)
à leur propre conception de la loi, cette notion de « ligne à
franchir » entre le « bien et le « mal » reviendra tout au long de
l’intrigue tel un fil rouge.
De son coté, Batman est présenté ici
comme un personnage fort, physiquement et psychologiquement, mais au
fond de lui, il reste profondément terrorisé par les images du drame de
la perte de ses parents. Et de cette terreur d’enfance, la naissance de
la promesse faite sur la tombe de ses parents de purger la ville de ce
mal qui la ronge et l’a privé de ses parents bien trop vite. L’histoire
éclaircit d’ailleurs le mystère qui entoure le lien d’amitié unissant
le père de Bruce Wayne au chef d’une des deux familles de la pègre :
Carmine Falcone.
Graphiquement parlant, le style est très
« old-school », aucun traitement numérique de l’image, un trait noir,
des ombres tout aussi noires, un aplat de couleurs, et l’ambiance est
posée. Ambiance qui d’ailleurs est parfaitement retranscrite par Tim
Sale au fil des saisons et des périodes de l’année. Tous les personnages
y sont charismatiques, et leurs traitements visuels ne dénaturent pas
une seconde la profondeur psychologique de chacun d’entre eux.
L’œuvre servira très largement à
l’écriture des films « Batman Begins » et « The dark knight », dont de
nombreuses scènes y sont reprises (la transformation
d’Harvey Dent en Double-Face, l’énorme montagne d’argent de la pègre qui
part en fumée (pas pour la même raison, mais quand même !))
L’édition se complète d’interviews, croquis, et d’une très belle présentation (comme pour Absolute Dark Knight).
Encore un incontournable.
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